Bovins de boucherie Un équilibre commercial peu favorable pour la rentrée
Le réapprovisionnement des boucheries, des magasins ou des cantines scolaires pour la rentrée donne un petit coup de boost à la demande, mais les abattoirs ont préparé des stocks. L’offre augmente dans les campagnes à cause de la sécheresse. Les conditions météo défavorables conduisent souvent à une réduction des poids d’abattage et surtout à une moindre qualité de finition.
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La tendance de la semaine fait apparaître peu de changements en l’absence des grands marchés. Les bonnes vaches charolaises U restent valorisées entre 5,20 et 5,45 €. Celles de conformation R se vendent à 5,15 € de moyenne. Le renforcement de la demande devrait assurer un écoulement plus régulier des bonnes femelles blondes d’Aquitaine alors que l’offre semble suffisante dans les limousines.
En laitières, les industriels disposent de volumes suffisants pour répondre à leurs besoins. Dans les bonnes vaches prim’holsteins, normandes ou montbéliardes viandées, les tarifs se tiennent entre 4,75 et 4,85 €. Des écarts de valorisation apparaissent dans les animaux de milieu de gamme. Les réformes sans viande commercialisées directement après la dernière traite sont de plus en plus pénalisées : les vaches P-1 partent à 3,50 €. La situation est identique chez nos voisins européens, avec un recul des prix à 4,38 € en Allemagne.
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